Le swell des Fêtes

Ce n’est pas une légende, le swell des fêtes de Bayonne existe bel et bien, en tout cas dans la tête de ceux qui ont eu le courage de se coucher ou de se lever tôt pour aller vérifier ça.

Justin Becret a choisi une option moins fréquentée mais pas moins dégueulasse

C’est alors que 2 scénarios s’écrivent en direct devant les yeux des plus courageux :

-Soit ils se sont privés d’une ou dix sangrias de plus la veille pour rien car là il est déjà 7h00 du mat et l’océan à l’air d’avoir plus la tête dans l’c.. que vous, vous proposant pour seule prime de dédommagement une houle à l’écume blanchâtre qui vous rappelle vaguement toutes ces mousses que vous avez renversé hier soir sur cette fille qui parlait pas français mais qui vous proposait pourtant quelques cours de langues gratuits et ça ça ne se refuse pas, oh non !…

Patrick Beven en action, sans doute un des 1ers dans l’eau ce matin là

Plus rares mais quelques belles gauchettes passaient aussi

-Soit c’est l’ultime récompense, le Graal, la lumière au bout du tunnel après cette nuit éclaire mal terminée ou tout simplement pas encore débutée, on ne sait plus trop bien car on ne regarde plus l’heure quand on a des verres dans les 2 mains, s’agirait pas de renverser de la nourriture au prix qu’elle nous a coûté la bougresse !…

Bref, cette année, c’est cette seconde alternative qui s’est présentée à nos protagonistes modèles au petit matin de ce dernier samedi de juillet. Les habits traditionnels rouges et blancs sont vite oubliés et remplacés par les combis qu’on avait un peu vite rangé dans nos garages ce mois-ci.

Fred Compagnon en duo tao comme toujours sur les bombes..

…Et son acolyte Rémi Arauzo backside en alaïa, une première

Qu’importe, ce swell là, il est pour nous, la banda des sms peut s’activer afin de prévenir les copains survivants qui ont fait ce même pari fou que vous et qui checkent eux sur un autre spot.

Car c’est ici que ça se passera mieux qu’ailleurs, l’océan est sympa mais faut pas abuser, tous les bancs de sable ne se sont pas réveillés en aussi bonne forme que vous.

Vous vous retrouvez donc tous sur ce même parking, à 7h30, et vous vous croyez encore à Bayonne, tellement il faudra tourner et virer afin de vous garer quelque part sans prendre une prune plus douloureuse que celle qu’on vous proposait hier dans la peña de cette ruelle sombre dont vous ne soupçonniez même pas l’existence…

Quelques manoeuvres au milieu des barrels quand même

Ça y’est vous avez enfin rejoint la plage, ce fut presque aussi compliqué que d’atteindre ce comptoir hier soir, mais là ça s’arrose aussi, 1m50 avec un petit vent qui oscille de nord à est, c’est le digestif le plus sympa du monde servi sur un banc se sable.

Txin txin et santé à tous ceux qui ont pu et su profiter de cette dernière belle journée de juillet, un plaisir pour les yeux et nous l’espérons, de l’espoir pour le mois d’août également !